lundi 19 avril 2010

Derives commerciales



Films et documentaire
"Serial Killers, les vrais Hannibal Lecters", octobre 2001 de Sean Buckley
"Albert Fish: In Sin He Found Salvation", 2007 (documentaire) de John Borowski
Pogo et ses amis, 2008, Court métrage québécois réalisé par François Guay

Littérature
Stephen King: La Maison Noire
Harold Schechter: Dérangé. Simon & Schuster, New York 1990
Colin Wilson & Patricia Pitman: Encyclopédie du meurtre. Pan Books Ltd., Londres, 1984
Colin Wilson: Écrit dans le sang. Grafton Books, London 1989
Musique
Le groupe japonais de visual kei Dio - Distraught Overlord sort en 2008 un album nommé Dictator dans lequel se trouve la chanson "Instrument of Hell" dans laquelle le chanteur se met a la place d'Albert Fish et parle du meurtre de Grace Budd.
Le groupe des États-Unis nommé Macabre a plusieurs chansons parlant de plusieurs tueurs en série. Celle d'Albert Fish se nomme "Albert was worse than any fish in the sea" et est sortie en 1999.
Le groupe américain The Number 12 Looks Like You reproduit un extrait audio de la lettre de Albert Fish aux parents de Grace Budd dans l'interlude "Document.Gracebudd" sur l'album Put on your rosy red glasses.
Le groupe japonais Church Of Misery dans son album, sortit en 2009 " Houses of the unholy " avec la musique " the gray man ".
Le groupe américain Marilyn Manson choisissait des noms de scène pour chacun des membres du groupe en prenant le nom d'un tueur en série et le prénom d'un sex symbole. C'est le batteur Frank Wilson qui choisit de prendre le prénom de la danseuse Ginger Rogers et le nom du cannibale sexuel, Albert Fish, pour donner Ginger Fish.
John 5, musicien de rock virtuose de la guitare et ex-membre du groupe Marilyn Manson, intitula une de ses chansons "The Werewolf of Westeria" sur son album The Devil Knows My Name qui était un des surnom d'Albert Fish. Il intitula une autre chanson du même album "27 Needles" (aiguilles), une autre référence au tueur. Lors d'une radiographie aux rayons X, il fut constaté que l'assassin avait 27 aiguilles insérées dans son bassin.

Jugement et condamnation

Le jugement d'Albert Fish pour le meurtre prémédité de Grace Budd s'ouvrit le 11 mars 1935, White Plains, New York, avec le juge Frederick P. Close, le vice-procureur de la République, Elbert F. Gallagher, pour l'accusation. James Dempsey assura la défense de Fish. Le jugement dura 10 jours. Fish plaida la folie, et déclara qu'il entendait la voix de Dieu lui demandant de tuer des enfants. Plusieurs psychiatres attestèrent de son Fétichisme sexuel, celui-ci incluant la coprophilie, l'ondinisme, la pédophilie et de sado-masochisme, mais ils furent en désaccord, à savoir si ses activités signifiaient qu'il était fou. L'expert témoin de la défense, Fredric Wertham
psychiatre ayant étudié le développement des enfants, dirigea les expertises psychiatriques pour la cour criminelle de New York ; il affirma que Fish était aliéné. Un autre témoin de la défense, Mary Nicholas, belle-fille de Fish, alors âgée de 17 ans. Elle décrira comment celui-ci lui enseigna, à elle et à ses frères et sœurs un « jeu » impliquant le masochisme et la molestation. Le jury estima qu'il était sain et coupable, et le juge le condamna à la peine de mort.
Après sa condamnation, Fish confessa le meurtre de Francis X. McDonnell, huit ans, qu'il tua à Staten Island. McDonnell jouait en face du porche de sa maison non loin de Port Richmond, le 15 juillet 1924. Sa mère vit un « vieil homme » marcher tout en serrant et desserrant ses poings. Il passa sans rien dire. Plus tard le jour même, le vieil homme fut aperçu à nouveau, mais cette fois-ci observant McDonnell et son ami jouer. Le corps du jeune garçon fut retrouvéFredric Wertham dans des bois, près du lieu où un voisin remarqua le « vieil homme » prenant l'enfant plus tôt dans l'après-midi. Il avait été agressé et étranglé avec ses bretelles.
Fish arriva en mars 1935, et fut exécuté le 16 janvier 1936, sur la chaise électrique à Sing Sing. Il entra dans la salle à 23h06 et la mort fut prononcée 3 minutes plus tard. Il fut enterré au cimetière de la prison. Il est tenu pour avoir dit que l'électrocution serait « le tressaillement suprême de ma vie »Juste avant que le commutateur ne fut actionné, il déclara « Je ne sais même pas pourquoi je suis là », s'accordent à dire les témoins présents, il fallut deux décharges avant que Fish ne meure, ce qui contribua à la légende de l'appareil se mettant en court-circuit, à cause des aiguilles que Fish s'inséra auparavant dans le corps.

Ses crimes


le cas Grace Budd

Le 25 mai 1928, Edward Budd, 18 ans, passe une annonce dans le Sunday edition du New York World : « jeune homme de 18 ans, souhaite position à la campagne. Edward Budd, 406 West 15ème rue. »Le 28 mai 1928, Albert Fish, alors âgé de 58 ans, rend visite aux Budd à Manhattan. Il répondait à l'annonce de location du jeune homme. Il se présente comme étant Frank Howard, un fermier de Farmingdale, à New York. À l'appartement des Budd, Albert Fish trouve Edward parfait, mais ensuite il rencontre sa jeune sœur de dix ans, Grace.
Albert Fish promet de loger et employer Edward pour quinze dollars par semaine, et en attendant il convainc les parents, Delia Flanagan et Albert Budd I, de laisser Grace l'accompagner à une fête d'anniversaire organisée ce soir là, chez sa sœur Annie Fish. Albert Budd, le père, était bagagiste pour Equitable Life Assurance Society. Grace avait une sœur, Béatrice, et deux autres frères, Albert Budd II, et George Budd. Grace part avec Fish le jour même, mais ne reviendra jamais.
Il emmena la fillette avec lui à la gare et ils prirent tous deux le train pour West chester. Arrivés à destination, ils se rendirent à Greenbourgh. Albert Fish y a repéré depuis longtemps une maison à l'écart, près d'un bois, abandonné depuis plusieurs années.
Le 5 septembre 1930, la police arrête Charles Edward Pope, suspecté dans l'enlèvement. Gardien de maison de rapport de 66 ans, il fut accusé par sa femme aliénée. Il passa 108 jours en prison entre son arrestation et son jugement, le 2 décembre 1930. Il fut jugé non-coupable.

Le cas Billy Gaffney

Un enfant nommé Billy Gaffney jouait devant la maison de ses parents, à Brooklyn, avec son ami, Billy Beaton, le 11 février 1927. Tous deux disparurent, seul fut retrouvé l'ami, sur le toit de la maison. Lorsqu'on l'interrogea sur ce qui était arrivé au petit Gaffney, celui-ci répondit que « le Croque-mitaine l'a pris ». Peter Kudzinowski[ ]fut tout d'abord suspecté d'être l'assassin du garçon. Puis, Joseph Meehan, machiniste pour le tramway de Brooklyn, vit une photographie de Fish dans un journal, ce qui lui permit de l'identifier comme étant l'homme qui, le jour de l'enlèvement, tentait de calmer un petit garçon assis à côté de lui, dans le tramway. Le garçon ne portait pas de veste, pleurait sa mère et fut traîné dans et hors du tramway par l'homme. La police fit concorder la description du petit garçon avec celle de Billy Gaffney. Son corps ne fut jamais retrouvé. La mère de l'enfant, se rendit à Sing Sing afin d'obtenir auprès de Fish plus de détails sur la mort de son fils.

Son profil psychologique


Il est envoyé entre 1930 et 1931 à l'hôpital psychiatrique de Bellevue pour observation, en raison des motifs de ses arrestations. Albert Fish prétend avoir erré à travers les États-Unis, assassinant au moins une personne dans chacun des vingt-trois états qu'il a visités, comme d'autres victimes qu'il croisa lors de son voyage, bien que cette déclaration ne soit pas soutenue par les documents connus de sa vie.
Les médecins l'ayant examiné ont déclaré qu'il était sadomasochiste : il se livrait à l'auto-mutilation, s'introduisait des aiguilles dans le corps, la plupart du temps autour de ses parties génitales. Albert Fish dit qu'il avait essayé de mettre une aiguille dans les testicules mais que ce fut trop douloureux. Il introduisait aussi des boules de coton imbibées d'essence dans son anus pour ensuite y mettre le feu. Il se fouettait également jusqu'au sang avec une planche truffée de clous. Parmi ses hobbies, il disait qu'il voulait manger de la chair humaine les jours de pleine lune, il s'introduisait des carottes et des saucisses dans l'anus avant de les manger (coprophagie).
On a dit qu'il consommait non seulement la chair de ses victimes, mais également leur urine, leur sang et leurs excréments. On a attribué ces tendances aux maltraitances qu'il reçut durant l'enfance. Il a également déclaré que Dieu lui donnait des « missions » pour tuer.
Ses meurtres comprenaient souvent une longue torture avant la mise à mort de sa victime. Il attachait les enfants et les fouettait avec une ceinture coupée à moitié avec des clous collés dedans pour « attendrir la chair pour la cuisine ». Il appelait ses instruments (scie, hachoir, divers couteaux) les « instruments de l'enfer ».
Un grand nombre de spécialistes du comportement se sont penchés sur son existence et tous considèrent cet individu, initié à la masturbation dès l'âge de cinq ans, et attiré par le sadomasochisme deux ans plus tard, comme l'un des plus grands pervers criminels. Son comportement sadomasochiste extrême résultait peut-être d'un dommage au lobe frontal.

Son histoire


Albert Hamilton Fish, né le 19 mai 1870 à Washington D.C. et mort le 16 janvier 1936 à Sing Sing, État de New York, est un tueur en série et cannibale américain, surnommé le « Vampire de Brooklyn », l'« Ogre de Wysteria », le « Gray Man » ou encore le « croque-mitaine ».Durant la quasi-totalité de son existence, Albert Fish s'est livré à diverses pratiques sexuelles, telles que voyeurisme, sadisme, masochisme, flagellation active, bestialité, prostitution, et même l’autocastration, la pédophilie, la coprophilie ou encore la coprophagie. Également cannibale, Fish a notamment commis ses crimes sur de nombreux enfants.Albert Fish est né Albert Hamilton Fish le 19 mai 1870, à Washington D.C., de Randall Fish (1795-1875), né dans le Maine, et d'Ellen Fish (1838 -?), née en Irlande. Il est le cadet de la famille et a trois frères et sœurs, Walter, Annie et Edwin Fish. C'est à cette époque qu'il souhaita être appelé Albert afin échapper au surnom de Ham & Egg[ ]qui lui fut attribué à l'orphelinat où il passa la plupart de son enfance.
Il déclarera plus tard que sa famille avait un long passé de maladies mentales[1]. Son père fut capitaine « de bateau de rivière », puis en 1870 devint fabricant d'engrais. Il mourut d'une attaque cardiaque en 1875 à Washington D.C.. Les registres du cimetière du Congrès déclarent que Randall est décédé le 16 octobre 1875 et a été enterré le 19 octobre 1875 dans la tombe numéro R96/89. Sa femme, Ellen, contrainte de trouver un emploi, ne fut plus en mesure de s'occuper d'Albert, et le plaça dans un orphelinat où il fut fréquemment fouetté et battu et où, selon ses dires, il y découvrit le plaisir de la souffrance physique ; les coups lui provoquant souvent des érections, pour lesquelles les autres orphelins se raillèrent de lui.
En 1890, Albert Fish part s'installer à New York, où il dit être devenu prostitué, et avoir commencé à violer de jeunes garçons, crime qu'il continua à perpétrer après que son mariage fut arrangé par sa mère, en 1898 avec Anna, de neuf ans sa cadette. Le couple aura six enfants : Albert, Anna, Gertrude, Eugène, John et Henry Fish.
Vers 1898 il travailla comme peintre en bâtiment, et dit avoir continué la molestation d'enfants de moins de six ans. Plus tard il raconta son escapade avec un amant qu'il emmena dans un musée de cire, où Fish fut fasciné par la dissection d'un pénis ; peu après il développa un intérêt morbide pour la castration. Durant une relation avec un attardé mental, Fish tenta de le castrer après l'avoir attaché. L'homme prit peur et s'enfuit. À cette période Fish fréquenta plus régulièrement les bordels où il pouvait être battu et fouetté. En 1903, il fut arrêté et incarcéré pour détournement de fonds à Sing Sing.
En janvier 1917, sa femme le quitte pour John Straube. Suite à ce rejet, Fish commença à entendre des voix. C'est aussi à cette époque que débutèrent les automutilations ; il s'introduisait des aiguilles dans le corps, notamment dans l'aine, qu'il retirait par la suite, mais il commença à les enfoncer plus profondément si bien que ce fut impossible de les ôter. Plus tard, les rayons X révéleront la présence de 27 aiguilles logées dans son bassin ainsi que dans son périnée.À l'âge de 55 ans, Fish eut des délires et des hallucinations, Dieu lui commandant de torturer et de castrer des petits garçons. Les médecins dirent qu'il souffrait de « psychose religieuse ». Il se marie également en 1930 avec Estella Wilcox, pour divorcer une semaine plus tard.